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Les jardins du Ciel
Les temps deviennent incertains.
Les vagues s’accordent aux vents
Et submergent les grèves.
Nos grèves lyriques et sableuses.
Les masques fleurissent.
Les masques de la fable aussi.
On a peur.
Des injonctions venues d’en haut
Emprisonnent les mouvements, entravent les mots.
Un vent méphitique rase les têtes.
Nous sommes malades.
Rendus morbides par leur défiance, leurs incuries
Leurs inavouables maladresses.
Allons-nous laisser ainsi les jardins du ciel s’altérer…
Allons-nous continuer à rester à genoux…
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