© Clo Hamelin

Il est des mots à vivre pour mieux les comprendre.

Des verbes soyeux, des épithètes fleuries.

Un esprit neuf s’installe, une joie ineffable

à embrasser le Tout des lendemains d’auréole.

Mais toujours un soupçon de cette fièvre s’infiltre,

dérive du mental embourbé, qui s’obstine à survivre,

et qui m’a tant gâché de beaux moments de vie,

intenses dans leur pureté pourtant.

Mais la sapience endigue la dérive

comme une mer de charisme.

J’installe à présent le rythme du silence.