Doucement, petite…

Ta colère t'épuise, ton courroux te blesse trop,

tes affects t'ébranlent.

Doucement petite…

Cultive ta joie, ton sourire pour la vie, épanouis ton extase

devant tant de beauté.

C’est l’éphémère qui règne. Saisis l'instant qui passe.

Reste donc cette enfant qui joue avec le vent…

N'aie plus peur de la perte, cela n'existe pas.

Ce ne sont que des maux que l'on t'a insinués.

Tu aimerais retrouver la douceur du duvet,

cet instant velouté, cet humus essentiel, la maternelle valse,

cette pulsation parfaite.

Dans ces limbes, ventre souple et vital, où tu végétais là,

sans ce mental hurleur, à ne rien demander, ta vie juste coulait.

Doucement petite, tu vas tout compliquer.