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    Espace libre…

     

    Nettoyer mon espace mental des parasites psychiques.

    La joie naturelle de l’Esprit 

    est délibérément détruite par l’égotisme dont la violence

    et la destruction de soi-même et des autres sont l’apanage.


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    Mère infinie

                                                           © Clo Hamelin

     

    S’envoler vers la mer,

    se plonger en son sein.

    Happer le goémon,

    s'écorcher aux coraux.

    Sonder les durs rochers,

    en y laissant ma peau.

    Ô, ma mère infinie, que t'ai-je délaissé…

    Plie-moi donc à genoux,

    pour demander pardon de toutes ces avanies

    que l'on t'a infligées.


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    C'est bon les pleurs

                                                                                  © Clo Hamelin

     

     

     

    C'est bon les pleurs,

    ça dégage l'amertume,

    qui affleurait au cœur.

    Quand on veut bien laisser

    un peu de sa moiteur

    cueillie au bord des yeux.

    De s’en débarrasser,

    passer à autre chose, de ne plus s’accabler,

    persona affligée de tant d’appesantir.

     

    C’est bon les pleurs,

    ça permet d’avancer.

    Enfin de reconnaître qu’à profusion

    l’on s’est bien abusé

    de tant de simulacres,

    accouché d’artifices,

    créé un autre ailleurs

    qui n’avait de tangible

    que l’étoffe du désir.

     

    C’est bon les pleurs.

    Mais c’est aussi cruel quand l’amour

    que l’on tient s’en va à tire-d’aile.

    Quand le proche si cher n’est plus là à vibrer.

    Alors l’on pleure sur soi,

    d’avoir à se traîner, de croire que l’on est seul,

    que l’on est oublié, que plus rien n'a de goût.

    Alors qu’il suffirait de se réinventer…

     

    C’est bon les pleurs.

    Et quand ils se mêlent 

    à la pluie vagabonde,

    on génère en son Soi

    une autre humeur féconde.


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                                                                      © Clo Hamelin

     

    Tu m'emmèneras demain, mon amour éternel,

    me prenant par la main sur les chemins d'automne,

    vers des campagnes secrètes que je ne connais pas.

    Mon amant, mon mari, mon compagnon de route,

    nous fêterons ensemble le jour de ma naissance.

    Comme une jeune épousée, le sourire dans la tête,

    le cœur en bandoulière, je coulerais dans tes pas.

    Et nous goûterons radieux au vin d'adolescence,

    les papilles réjouies de tant de mets joyeux.

    Les routes défileront par la fenêtre ouverte.

    Septembre mordoré en ses souffles poudrés,

    emplira nos narines d’un air dépaysé.

    Nous sourirons de joie sous la lune en berceau,

    léger frémissement du vent dans les rideaux.

    Tu m'emmèneras demain par les routes offertes,

    aux surprises joyeuses, vers des campagnes secrètes.


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    Les meilleurs d'entre nous…

                                                            © Clo Hamelin 

    Au loin dans les volutes bleues de la tempête à peine éclose,

    je vois des lueurs tristes aux grognements féconds.

    Des gravats de silence, des requêtes légitimes.

    Des jurons incendiaires, qui grossissent les rangs.

    Comme une marée rouge, ils franchiront l’obstacle,

    entreront de leurs forces au mitan des pouvoirs,

    remueront de leurs mains les entrailles béantes,

    de toute cette amertume dont on les a nourris.

    Si le sang pouvait ne pas être versé.

    Si ceux que l’on dit « grands » pouvaient changer d’épaule

    leur fusil qu’ils dirigent vers tous ces ébahis.

    Mais ce qu’il reste, c’est la matière, la lumière,

    ce que nous sommes, réellement,

    l’idéal incarné, le souverain debout.

    Comme il est dit : aristocrates, les meilleurs d’entre nous.


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